Demain nous appartient : On a beau essayer d’y croire, le couple Mona-Joël nous laisse un peu sur le carreau. Et on le regrette sincèrement
En fiction comme dans la vraie vie, l’amour ne répond à rien de cartésien. Deux êtres que tout oppose peuvent transmettre des vibrations. Parfois pas. Et là, avec Mona et Joël (Demain nous appartient), on est plutôt sur un encéphalogramme plat.
EN BREF
- Les auteurs ont écrit la première grande histoire d’amour de Mona
- C’est dommage mais entre Mona et Joël, on n’y croit pas
- Au tour de Marianne d’être courtisée
Ce n’était vraiment pas une mauvaise idée de voir Mona vibrer au son de l’amour. Loin de là. L’intrigue autour de l’identité de son prétendant mystérieux a permis de spéculer, de rêver, de se préparer à rire, à être ému… Las. Le Piton de la Fournaise n’a finalement craché qu’un magma spongieux. En découvrant le doux visage de Joël (Patrick Seminor) tout près de la survoltée Mona, allez savoir pourquoi, ça ne matche pas. On n’y croit pas à ces deux-là. Pourtant il y en a eu des couples mal assortis dans Demain nous appartient : Maxime (Clément Rémiens) et Clémentine (Linda Hardy), Alex (Alexandre Brasseur) et Flore (Anne Caillon), Noor (Sahelle de Figueiredo) et Cédric (Julien Cheminade), Sophie (Carole Bianic) et Nordine (Youcef Agal)…
Mais, aussi inattendues qu’aient pu être ces romances, certaines ont emporté l’adhésion comme Victoire (Solène Hébert) et Georges (Mayel El Hajaoui). Ceux-là ont fait jaillir la guimauve de nos coeurs. Mona et Joël : non. C’est même limite un peu gênant. Heureusement, les personnages satellites autour de cette bof story (Georges, Mélody, Bart, Audrey, Nathan) rendent le visionnage un peu moins pénible. On va donc attendre patiemment que cette idylle s’achève comme elle a commencé. Sans émouvoir grand monde. Dommage parce que Catherine Benguigui dispose d’une matière riche. Avec talent, humour et générosité, elle compose une Mona facétieuse mais aussi tendre et parfois vulnérable. Voilà pourquoi on aurait tant aimé la voir atteindre le Nirvana au bras d’un personnage impétueux, imprévisible, joyeux.
Ben oui, parce que nous, devant notre télé, ce qu’on veut, c’est un feu d’artifices pas un pétard mouillé. Et c’est très contrariant parce que Patrick Seminor a tout du prince charmant mais sans qu’on puisse lui imputer la responsabilité, l’alliage ne prend pas. Martin (Franck Monsigny) et Raphaëlle (Jennifer Lauret) : on sur-valide ! Idem pour William (Kamel Benghazi) et Aurore (Julie Debazac), Rayane (Sasha Birdy) et Jack (Dimitri Fouque), Jordan (Maxime Lélue) et Violette (Salomé Benitha) et nos fav’s Sarah (Camille Genau) et Roxane (Raphaëlle Volkoff) !
Dans les prochains jours, ce sera au tour de notre chère Marianne (Luce Mouchel) d’être courtisée. La voir revenir sur l’échiquier de l’amour après le décès de son mari adoré, laisse présager de scènes savoureuses et émouvantes. Tout ce qu’on aime quoi !