Emmanuelle Bouaziz (Un si grand soleil) se confie sur sa vie intime : “Quand on est sous emprise, on perd tout !”

Alors que Flore, son personnage d’Un si grand soleil (France 3), fait face au retour de son ex problématique, Emmanuelle Bouaziz révèle qu’elle a, elle aussi, vécu des histoires sentimentales difficiles avec des manipulateurs. Explications.

Rien ne va plus pour Flore dans Un si grand soleil (France 3). Après la joie de rencontrer enfin son père Alain (Frédéric Van Den Driessche) en 2023, la mère célibataire, jouée par Emmanuelle Bouaziz, fait aujourd’hui face au retour de Damien (Guillaume Faure), son ex-compagnon et père de Tiago (Félicien Araud), son fils adolescent. “On m’a dit qu’il (Damien, ndlr) n’allait sans doute pas être aussi idéal que ce qu’elle avait pu imaginer. C’est un amour fantasmé”, explique la comédienne dans un entretien accordé à Télé Poche.

Emmanuelle Bouaziz d’Un si grand soleil se confie sur sa vie sentimentale

Cette histoire, qui va faire passer Flore “par toutes les déclinaisons d’émotions provoquées par l’état amoureux”, va aussi “fracasser” la jeune femme lorsqu’elle arrivera à son dénouement. Un sentiment que connaît bien Emmanuelle Bouaziz qui a, elle aussi, “connu des amours dévastatrices qui vous privent de votre lucidité, vous font perdre vos amis, plongent votre famille dans l’incompréhension”. “Quand on est sous emprise, on perd tout, on en ressort exsangue”, confie-t-elle à nos confrères en précisant s’être nourrie de son propre vécu ainsi que de ses lectures pour jouer cette délicate intrigue d’ Un si grand soleil. “C’est assez étrange que les auteurs aient écrit une telle histoire sans rien savoir de mon passé”, s’étonne-t-elle d’ailleurs.

L’expérience d’Emmanuelle Bouaziz face aux manipulateurs

Profondément marquée par ces relations difficiles, la comédienne explique avoir beaucoup réfléchi pour comprendre comment “avancer avec ça sur son chemin”. Un cheminement intérieur qui lui a permis de s’aimer et de se protéger davantage. “J’ai compris que j’attirais ce genre de personnes parce que j’avais le syndrome de l’infirmière, que j’étais en grande empathie. C’est le terrain de jeu idéal des pervers narcissiques. Maintenant, je sais reconnaître certains signaux”, conclut-elle.